L’équipe

nouritzaNouritza Emmanuelian

Comment avez-vous commencé le théâtre? Grâce à ma mère qui est elle-même comédienne et metteur en scène. J’assistais aux répétitions, aux représentations, aux soirées festives et j’admirais profondément tous ces hommes et toutes ces femmes qui osaient prendre la parole, qui osaient se mettre à nu et donner de leur personne pour raconter de belles histoires… Je crois que dès l’âge de 6 ans je savais que je ferai la même chose!

Pourquoi faites-vous de la scène? Pour cette sensation qui parcourt tout mon être lorsque je vais m’apprêter à monter sur scène : je me sens vivante ! Tout vibre et frémit à l’intérieur, c’est un état extra-ordinaire !

Qu’est-ce que vous aimez dans ce projet? Étant moi-même d’origine arménienne, je suis touchée par l’histoire d’Alice M. C’est une pièce qui parle de déracinement, de problème identitaire. Au fil du temps, les arméniens qui ont fui le génocide ont perdu toute trace de leur passé : les familles ont été éclatées, tout était à recommencer dans un ailleurs, un pays étranger où l’on doit s’intégrer vite pour pouvoir survivre. Cette pièce fait resurgir l’histoire de ces familles, leur fuite, leur reconstruction après le génocide et la difficulté que cela peut être.

Le site de Nouritza: http://www.nouritza.fr/


Marie Fabremarie

Comment avez-vous commencé le théâtre? Enfant, je passais l’été à répéter un spectacle avec mes copines sur la terrasse de mes grands parents ; et au mois de septembre on se produisait devant parents et voisins ! Mon premier rôle fut la chèvre dans La Chèvre de Mr Seguin.

Qu’est ce qui vous a fait vibrer sur scène en 2014? En tant qu’actrice, jouer Vava dans le « Dernier jour du jeûne » de Simon Abkarian. En tant que spectatrice, c’est « Macbeth the note », spectacle de et avec David Ayala…

Qu’est-ce que vous aimez dans ce projet? De travailler sur une histoire douloureuse et communautaire, même et surtout parce que ce n’est pas la mienne. Et théâtralement, le fait de jouer des personnes différentes en âge et en caractère dans le même temps de représentation.


Hagop Kalfayanhagop

Comment avez-vous commencé le théâtre? Je dansais, je jouais des percussions depuis l’âge de 13 ans mais à 28 ans j’ai voulu faire du cinéma. Je rêvais de cinéma. Alors, je me suis dit, il faut que tu prennes des cours de théâtre. Et tout s’est enchaîné, les rencontres avec des comédiens, des metteurs en scène, les spectacles, la découverte de textes, de personnages, d’époques différentes, de costumes…

Pourquoi faites-vous de la scène? Au départ, pour la danse et la musique qui ont été des moteurs de ma vie, des moyens d’expression. S’est ajouté le théâtre parce que j’avais surtout besoin d’une autre forme d’expression : la parole. La scène vous met en contact avec le public et vos partenaires, vous remet en question tous les soirs. C’est un échange, un partage et une passion pour transmettre des histoires, faire vibrer le public, susciter la réflexion et le faire rêver.