Alice M.

Alice fait partie de la troisième génération d’une famille d’immigrés arméniens. C’est aussi la troisième de sa fratrie.

Cette pièce raconte l’histoire d’une famille sur trois générations, vue par les yeux de la petite dernière. Désireuse de donner la parole à ses grands-parents arméniens, et suivant les traces de son père passionné de généalogie, Alice remonte le temps avec humour, curiosité et nostalgie…

alicemTout un symbole : 1915-2015

Intégration dans un nouveau pays, transmission d’une mémoire tronquée aux jeunes générations, recherche des origines : Alice M. mêle la petite et la grande histoire. 

Au cœur de la pièce, des thèmes universels: les conflits entre deux familles issues de milieux sociaux et culturels aux antipodes, mais aussi les relations d’amour et de projection entre enfants et parents…

Et le génocide est comme une déflagration dont les ondes de choc se font sentir année après année.

Dans Alice M., on voit comment trois générations, chacune plus éloignée de l’épicentre, interagissent confrontées aux spectres de leur passé, réels ou fantasmés.

Pourquoi cette pièce?

Le procédé de l’autofiction a été abondamment utilisé dans nombre de récits… J’avais moi aussi envie de mélanger sur scène souvenirs et scènes rêvées ou possibles. De raconter mon histoire et mes fictions en prenant du recul.
Alice est à la fois narratrice et protagoniste, metteur en scène et personnage.

Sophie Balastre, auteure de la pièce


J’attendais le moment pour créer sur le thème des arméniens. Il y a eu cette rencontre avec le texte dans lequel je me suis projeté. J’ai moi-même pensé, imaginé, depuis longtemps ce qu’avaient pu vivre nos grands-parents d’après ce qu’ils m’ont raconté.
L’intérêt de ce texte est de dépeindre le vécu post-génocide de personnages aussi différents les uns que les autres avec humour, nostalgie, émotion, curiosité, souvenirs et sentiments.

Hagop Kalfayan, metteur en scène